Cette histoire ce situe dans la vallée de l’Indus, au 6 °siècle avant JC.
Cette partie du monde est aujourd’hui appelée Pakistan, au Nord du Rajasthan, région très populaire pour son histoire et sa richesse, terre des maharadjas.
Jivaka étudiant en médecine et disciple de Gautama Bouddha, suivait les enseignements d’ Atreya , l’un des grands sages hindous il était un savant renommé de l’ayurvéda et six écoles du début de l’ayurvéda ont été fondées sur la base de ses enseignements.
La légende raconte que lors de l’examen pratique de fin d’étude, Atreya dit à ses élèves: « Ramenez moi du bois des collines de Sarlaka, toute plante, animal ou minéral qui n’ont pas de propriétés médicinales. »
Les élèves avaient une semaine pour accomplir leur tâche et réussir leur examen.Tous les étudiants partirent dans les collines avec tout le matériel nécessaire pour couper, laver , sécher , déraciner …
Au bout d’une semaine ils rentrèrent à l’école de médecine, un à un. Certains avaient récolté des feuilles , des racines, des fleurs, d’autre du pollen, des écorces, et certains des résines, des secrétions animales et des minéraux qu’ ils pensaient n’avoir aucune propriétés médicinales . Toute la classe avait ramené au moins une poignée d’éléments à leurs yeux non thérapeutiques. Toute la classe , sauf Jivaka .
Atreya lui demanda alors « Jivaka, comment se fait-il que tes mains soient vides? As-tu décidé de ne pas passer ton examen, ou bien n’as tu rien trouvé qui n’ait pas de propriétés médicinales ? »
Jivaka, lui répondit : » Je suis bien allé chercher. J’ai fait fait des expériences, j’ai étudié et j’ai réalisé comme toi aujourd’hui que tout dans la nature est pourvu de pouvoirs médicinaux. Pas seulement les plantes, les animaux ou les minéraux, mais aussi le vent, le soleil, le chant des oiseaux, l’odeur des fleurs, le son de la rivière, et l’ombre des nuages, soignent. »
Atreya connaissait bien entendu la réponse et voulait tester ses élèves en pratique, et seul Jivaka réussit l’examen.
Plus tard Jivaka fût le plus célèbre des médecins, plein de compassion, de tout le royaume du roi Bindusara , le père de l’empereur Ashoka.
» Amantram aksharam nasti, nasti mulan anaushadham; Ayoga purusho nasti, yojakah tatra durlabhah. »
« Il n’y a pas de syllabe qui n’ait la puissance d’un mantra, il n’existe pas de personne n’ayant aucune qualité, aussi il n’y a pas de racines et de plantes sans propriétés médicinales. Rare est celui capable de découvrir ces pouvoirs et de les utiliser à bon escient. »
Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison »
Paracelse
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